Le parc de Tayrona et Palomino, beautés sauvages envoûtantes de la Colombie

Palomino : coup de cœur ❤️

Nous avons décidé de rester une nuit de plus, tant l’endroit nous plaît. Sur l’océan atlantique, bordé d’une plage immense où les cocotiers se jettent dans une eau à 31 degrés mais où les vagues et les courants empêchent la baignade parfois, Palomino est situé dans la Sierra Nevada de Santa Marta. Au bord de l’eau bleue cristalline de la rivière Palomino, là où rivière descend depuis les hauteurs de la Sierra Nevada jusqu’à la mer caribéenne.

Assez unique, les sommets de plus de 5500 mètres sont visible depuis la plage puisque qu’ils ne sont qu’à 40km de lá. L’ambiance est apaisante, de nombreux artistes locaux proposent leurs bijoux et les superbes sacs, les mochilas, tissés à la mains par la tribu wayúu,* Déambuler dans le village est en soi une découverte de la Colombie, une seule route en bitume amène au village et toutes les rues sont en terre voire très boueuses. Mais nous retrouvons ici la gentillesses des colombiens, qui nous accueillent partout avec le sourire, même si on ne baragouine que quelques mots d’espagnol.
Et ça franchement c’est nul. On aurait du prendre plus de cours ! Nous qui partageons beaucoup face les locaux dans nos voyages en parlant anglais, on sent ici que la langue nous manque pour vraiment échanger et sympathiser. Car ici tout est simple, on vous rend service, on vous informe, on est souriant (certains devraient prendre des leçons en France 😉) et on n’essaie jamais de nous arnaquer ou de profiter de notre statut de « touriste européen ».
L’océan, quand à lui, apporte la sérénité, l’envie de s’asseoir sur cette petite langue de sable et observer le magnifique coucher de soleil, les jeunes qui jouent au baseball, prendre le temps, savourer l’instant présent.
Le matin, je suis réveillée par la lumière du jour, assez tôt avec ce bruit incroyable des oiseaux et de cette nature qui s’éveille. Aucun bruit de la ville, aucun cri, en Colombie tout se fait avec calme.
Mes mots ne sont pas assez forts pour exprimer le bonheur d’être ici. Palomino….

Le seul bémol est l’attaque en règle des moustiques, qui je l’espère ne nous amènera ni dengue, ni fièvre jaune ( vaccin recommandé dans la zone Tayronna, où nous serons demain…), malgré le produit local qui nous offre un parfum gratuit senteur citronnelle 😀.

*Les wayúu sont un peuple semi-nomade et forment une « nation indigène », à cheval entre la Colombie et le Venezuela, comptant environ 700.000 âmes, fières d’avoir su conserver leurs traditions après des siècles de résistance.